Ce 4 avril, le Parlement européen votait en faveur de la dispense mutuelle de visa pour les ressortissants de l’UE et de GB après le Brexit.

 

Cette législation entrera en vigueur le jour suivant le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. À partir de cette date, les ressortissants du Royaume-Uni qui sont citoyens britanniques ne devront pas obtenir un visa pour des séjours dans l’UE d’un maximum de 90 jours sur une période de 180 jours.

 

Le Royaume-Uni intègrera une liste de plus de 60 pays et territoires tiers dont les ressortissants ne doivent pas demander de visa pour entrer dans l’UE pour affaires, tourisme ou visite de proches ou d’amis. L’exemption de visa ne donne cependant pas le droit de travailler dans l’UE.

 

Si l’UE accorde unilatéralement cette exemption de visa aux citoyens du Royaume-Uni, celle-ci sera révoquée si ce pays n'agit pas en réciprocité et introduit une obligation de visa pour un État membre quelconque de l’UE.

 

Serguei Stanichev, eurodéputé S&D, viceprésident de la commission Libertés civiles, justice et affaires intérieures du PE et rapporteur de ce dossier, a déclaré ceci :

 

« Il s’agit d’une mesure importante, qui garantit la possibilité de déplacements sans obligation de visa entre l’UE et la GB après le Brexit, particulièrement en cas de ‘no deal’. Bien que les progressistes considèrent le Brexit comme une erreur historique, nous avons toujours tenté d’agir avec responsabilité afin d’atténuer au mieux les effets négatifs sur les vies des gens. »

 

« Ce n’est un secret pour personne que les négociations de ce dossier sont restées bloquées en raison de l’insistance du Conseil sur une note de bas de page relative à Gibraltar, et non pour des sujets essentiels de ce rapport.  Le Conseil a tout simplement ignoré toutes les propositions de compromis avancées par mon collègue et président de la commission Libertés civiles, l’eurodéputé S&D Claude Moraes. Je rends hommage à son excellent travail dans le contexte de ce dossier difficile. »

 

« Au bout du compte, c’est toutefois le PE qui a fait preuve de responsabilité, afin d’éviter le chaos qu’aurait provoqué l’absence de cette législation au moment de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. »

Eurodéputés impliqués
Membre
Bulgarie