Le Parlement européen se réunissait, ce 11 décembre, en session plénière extraordinaire pour une présentation du Green Deal européen, salué par les Socialistes & Démocrates. Ceux-ci revenaient tout juste de la COP25 de Madrid, où ils ont échangé de vues avec des experts et représentants de la société civile. Cette feuille de route vers la durabilité écologique, sociale et économique conditionnait l'accord du Groupe S&D à l’investiture de la nouvelle présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Frans Timmermans, viceprésident exécutif de la Commission, assurera la réalisation de ce pacte vert.

Iratxe García, présidente du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« Onze jours à peine après l’investiture de la Commission, et grâce à l’engagement de Frans Timmermans, l’Union dispose d’un plan pour relever le défi du changement climatique, tout en la rendant plus juste et plus prospère. Pour l’Europe, cela implique un changement total de paradigme, avec abandon des carburants fossiles et atteinte de la neutralité climatique à l’horizon 2050. »

« Les Objectifs du développement durable de l’ONU doivent guider cette transformation. Il faut dépasser le modèle économique fondé sur l'avidité, le gaspillage et l’épuisement des ressources;  il faut promouvoir un modèle de développement humain et compatible avec la santé de la planète. Ce changement de paradigme doit s’appuyer sur trois piliers d’égale importance : l’action climatique (dont la première loi climat européenne) pour réaliser la carboneutralité ; des mesures sociales fortes pour garantir une transition équitable et la réduction des inégalités ; des incitants économiques, soit 260 milliards d’euros additionnels par an pour doper les investissements verts. »

Miriam Dalli, viceprésidente S&D responsable du Green Deal européen, a ajouté ce qui suit :

« Le temps de l’action, c’est maintenant. Il faut des actions courageuses, sociales et contraignantes. Le Green Deal européen doit s’incarner dans une révolution industrielle qui combine les droits sociaux, les droits des travailleurs, la durabilité et la compétitivité des industries. Or, pour être prise au sérieux et crédible en la matière, l’Union doit instaurer des objectifs et mesures contraignants, tant au niveau européen qu’à celui des États membres. »

« Si personne ne doit rester sur la touche, aucune industrie ne doit pouvoir s’abriter derrière des mécanismes internationaux pour justifier le report de son action. Tous les secteurs doivent contribuer. Il faut mettre fin progressivement aux subventions pour les carburants fossiles. Il faut mettre en œuvre des politiques favorables aux investissements directs dans les technologies propres, à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Dans l’optique de l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050, l’UE doit s’imposer une réduction de 55 % de CO2 d’ici 2030 et ajouter un objectif intermédiaire pour 2040. »

« Si la commissaire et l'ambassadeur de l’UE pour le Climat, le viceprésident Frans Timmermans, sont prêts à réaliser ces objectifs sociaux, économiques et environnementaux, ils peuvent compter sur le Groupe S&D. Nous sommes prêts. Le temps de l’action, c’est maintenant. »

Note aux rédacteurs :

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers la nouvelle section du site S&D, entièrement consacrée à notre appel et nos propositions en faveur du Green Deal européen.
https://www.socialistsanddemocrats.eu/fr/our-european-green-deal

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