La réunion du Conseil européen de ce 20 juin n’a pas permis aux chefs d'État et de gouvernement de trouver un compromis au sujet du prochain président de la Commission.

En conséquence, Iratxe García, présidente des Socialistes & Démocrates au Parlement européen, a déclaré ceci :

« Il reste de l’espace pour manœuvrer. Nous appelons les dirigeants nationaux à faire un effort pour trouver un compromis dans l’esprit des traités de l’Union et de la démocratie européenne. La reconnaissance du rôle du Parlement européen par le traité de Lisbonne était une formidable réalisation. Nous devons préserver ce lien entre la majorité du Parlement européen et le président de la branche exécutive européenne. »

« De plus, le traité de Lisbonne stipule que le Parlement et le Conseil européens sont ‘conjointement responsables’ du bon déroulement du processus, et que les consultations en la matière ‘se concentreront sur les profils des candidats’. Or, Frans Timmermans présente justement un profil très fort. »

« Par ailleurs, nous devons lancer le travail politique aussi vite que possible. Nous espérons donc que le blocage institutionnel sera levé avant la première plénière du PE, prévue ce 2 juillet. »

« Dans cette perspective, nous regrettons que certains chefs de gouvernement conservateurs aient tenté de saper l’objectif ambitieux de neutralité carbone à l’horizon 2050. Car c’est exactement ce dont l’Union n’a pas besoin pour les prochaines années : la peur de prendre les mesures et d’accomplir les réformes urgentes et indispensables. D’autant plus que l’UE doit arriver avec une position climatique forte au sommet de l'ONU de septembre. Cessons de perdre du temps avec les vieilles politiques ! »

 

Note aux rédacteurs :

Le Conseil doit proposer au Parlement européen un candidat à la présidence de la Commission, après des « consultations appropriées ». L’article 17(7) du TUE stipule aussi que le candidat proposé doit ensuite être élu par une majorité d’eurodéputés, soit 376 sur 751.

Eurodéputés impliqués
Présidente
Espagne