Aujourd’hui, les Socialistes et Démocrates appellent la présidente du Parlement européen à agir et à répondre à la demande de la majorité des eurodéputés, qui souhaitent des réformes plus ambitieuses sur l’intégrité.

Le Parlement européen votera aujourd’hui pour répéter un appel à des mesures visant à renforcer l’intégrité des institutions européennes. En janvier, le Groupe S&D a présenté un plan en 15 points pour prévenir la corruption et l’ingérence politique, et plusieurs mesures figurent dans le titre du rapport d’aujourd’hui, notamment l’obligation de déclarer toutes les réunions et la période d’attente avant que les eurodéputés ne se lancent dans des activités de lobbying.

Aujourd’hui, les eurodéputés vont également voter au sujet d’un rapport spécifique répétant l’appel de longue date du Parlement pour la création d’un nouvel organe indépendant de déontologie. Les Socialistes et Démocrates saluent l’annonce selon laquelle la Commission va faire une proposition d’accord interinstitutionnel sur un organe de déontologie en mars.

Gaby Bischoff, vice-présidente du Groupe S&D, a déclaré :

« Les allégations de corruption nuisent à la crédibilité du Parlement européen. En décembre dernier, dans un effort pour renforcer l’intégrité et la transparence, une large majorité d’eurodéputés, y compris le Groupe PPE, ont voté en faveur de mesures concrètes pour renforcer la responsabilité des institutions de l’UE. Nos propositions incluent l’établissement d’un organe de déontologie indépendant, le renforcement du registre de transparence et une meilleure protection des lanceurs d’alerte. Le Parlement européen a pris les premières mesures du processus de réforme, mais certaines de ces mesures ne sont pas à la hauteur des ambitions du Groupe S&D pour garantir les hauts niveaux de transparence que la population attend désormais de nous. Nous sommes inquiets de voir des conservateurs du Parlement tenter de revoir les ambitions à la baisse. La présidente Roberta Metsola doit à présent agir et mettre en œuvre les changements urgents exigés par cette institution pour améliorer la responsabilité, renforcer la transparence et resserrer les contrôles. »

Włodzimierz Cimoszewicz, eurodéputé et rapporteur S&D pour le rapport 2021 du Parlement sur l’organe déontologique indépendant de l’UE, a ajouté :

« Nous avons déjà attendu un an pour la création d’un organe déontologique et nous pouvons attendre quelques semaines de plus. Pour que l’organe de déontologie soit une réussite, il doit être indépendant, il doit avoir de vrais pouvoirs d’enquête et il doit couvrir tous les individus travaillant dans les institutions européennes. Nous n’avons pas l’intention d’enterrer le scandale sous une montagne de mots dénués de sens. Le temps de l’autorégulation, de la supervision médiocre et des sanctions inefficaces est terminé. Notre crédibilité est en jeu et le public observe le Parlement européen et ses institutions. La responsabilité d’agir repose sur toutes nos épaules. »

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