Grâce à la pression exercée par le Groupe des Socialistes & Démocrates, les dirigeants politiques du Parlement européen se sont mis d’accord, ce 2 juin, sur la création d’une commission d’enquête au sujet du scandale révélé par les Panama Papers.

Le président du Groupe S&D Gianni Pittella a réagi par la déclaration suivante : 

« Le Groupe S&D a été la force motrice du Parlement européen derrière la création d’une commission d’enquête sur les révélations apparues grâce aux ‘Panama Papers’ ».

« En effet, chaque année, des milliards d’euros sont cachés dans des paradis fiscaux. Les citoyens et les gouvernements sont ainsi privés de ressources précieuses qui pouvaient être investies dans l’enseignement, les soins de santé, les services publics et la lutte contre la pauvreté. »

« Or, un nouveau cadavre tombe presque quotidiennement du placard des Panama Papers. Les révélations des Luxleaks, Swissleaks, et Panama Papers ont mis au jour des pratiques inacceptables, qui mettent à l’épreuve le système fiscal de l’UE. Dans ce contexte, la nouvelle commission d’enquête s’appuiera sur le travail des commissions spéciales créées il y a 18 mois, mais disposera d’un mandat élargi. En effet, elle s’intéressera aussi à des questions comme le blanchiment et les conséquences pour les pays tiers. »

« Nous demandons la transparence totale et l’application de sanctions à ceux qui ont aidé des personnes et des entreprises dans la pratique de l’évasion fiscale. La lutte contre la fraude fiscale et l’évitement fiscal, l’éradication des paradis fiscaux doivent devenir une des plus hautes priorités de l’UE. À défaut, une majorité écrasante des personnes qui paient leurs impôts ne comprendront plus et se détourneront du projet européen. »