La crise financière de 2008 a particulièrement touché les jeunes, qui souffrent toujours d’un taux de chômage élevé ou sont devenus des travailleurs pauvres. Dans ce contexte, le Groupe S&D se bat pour donner aux jeunes leur mot à dire dans l’élaboration des politiques de l’UE, pour leur garantir l’égalité des chances sur le marché du travail et pour leur assurer des emplois de qualité de longue durée.

Ce 25 avril, la commission parlementaire Culture et éducation soutenait le rapport pour une stratégie jeunes de l'UE (2018-2026), élaboré par l’eurodéputée S&D Eider Gardiazabal.

 

Eider Gardiazabal Rubial, eurodéputée S&D, a déclaré ceci :

« Tout le monde parle des jeunes, mais on leur donne rarement la parole ou l’occasion de participer aux processus de décision. Nous voulons changer cette situation. »

« Or, la stratégie actuelle de l'UE dans le domaine des jeunes (2010-2018) avait des objectifs très généraux, dont la réalisation est difficile à mesurer. Toutefois, une chose est claire : la garantie pour les jeunes, proposée par les S&D, en était un des principaux succès. En effet, elle a bénéficié à près de 1,6 millions de jeunes. Il faut donc exploiter cette expérience. »

« Dans cet esprit et au-delà des emplois et de l’éducation, nous voulons une approche globale. L’accès à la culture est un droit fondamental, et nous voulons que tous les jeunes aient la possibilité d’étudier et de profiter d’expériences de mobilité, en dépit des difficultés socioéconomiques. De plus, nous voulons une focalisation forte sur les personnes à besoins spécifiques et sur les minorités, parce que celles-ci nécessitent plus de soutien. Par ailleurs, tous les jeunes doivent pouvoir accéder facilement à la culture, cruciale en période de recrudescence de l’intolérance. »

« Le moment actuel est crucial pour garantir une stratégie solide de l'UE dans le domaine des jeunes. En effet, nous allons bientôt aborder le budget européen pluriannuel pour l’après 2020. Les États membres annonceront leurs priorités politiques, et nous espérons honnêtement que les jeunes figureront en tête de celles-ci. »

 

Silvia Costa, eurodéputée et porteparole S&D pour l’éducation et les jeunes, a ajouté ce qui suit :

« Les programmes européens destinés aux jeunes doivent être renforcés, améliorés, promus et correctement financés. Si nous voulons obtenir des réalisations, tout ceci doit procéder d’une vision à long terme et coordonnée. »

« Dans cette optique, nous autres du Groupe S&D demanderons l’augmentation du financement du programme Erasmus+, de l’Initiative pour l’emploi des jeunes (qui est l’instrument financier de l’UE pour la réalisation des systèmes prévus par la garantie pour les jeunes), ainsi que pour le programme ‘L’Europe pour les citoyens’. De plus, nous demanderons de l’argent frais pour le nouveau Corps européen de solidarité. »

« Par ailleurs, près de 25 millions d’enfants de l’UE (soit plus de 26,4 % des Européens de 0 à 17 ans) courent un risque de pauvreté dans des familles aux revenus insuffisants et qui manquent des services de base. En conséquence, nous appelons la Commission à développer une garantie pour enfants, en guise d’outil qui permettra, à long terme, d’assurer l’égalité des chances de tous les enfants de l’UE. »

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Espagne