Soutien S&D au renforcement de la protection des végétaux de l’UE contre les organismes nuisibles et les maladies importés

Depuis plus de trois ans, l’Union européenne tente d’actualiser sa législation phytosanitaire afin d’éviter l’entrée d’organismes nuisibles et de maladies non autochtones. Dans ce contexte, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont œuvré avec succès au renforcement du système d’importation, fondé sur le principe de précaution. Le vote parlementaire de ce 26 octobre permettra la prompte mise en œuvre d’une nouvelle réglementation en la matière.

En effet, les organismes nuisibles aux végétaux comme les insectes, moisissures, bactéries et virus peuvent nuire gravement aux végétaux et à la sylviculture, particulièrement s’ils proviennent d’autres continents et que la végétation locale ne dispose pas d’une résistance générique. La nouvelle loi instaure une liste de végétaux à haut risque, assortie de l’interdiction temporaire de produits suspects et d’un système de passeport végétal traceur de tous les végétaux autorisés à entrer sur le territoire de l’UE.

Paolo De Castro, eurodéputé et porteparole du Groupe S&D pour l’agriculture, a déclaré ce qui suit :

« La protection de nos frontières devient essentielle, particulièrement eu égard aux récentes épidémies apparues en Europe. En effet, ces ravages résultent directement de l’importation incontrôlée, depuis des pays tiers, de végétaux et organismes infectés, qui ont trouvé un terrain fertile dans nos régions. »

« Dans ces conditions, le nouveau règlement est plus nécessaire que jamais, pour instaurer en Europe un régime phytosanitaire capable de prévenir et de contrôler efficacement la diffusion d’organismes nuisibles, tout en assurant la durabilité des activités de nos producteurs. »

Viorica Dăncilă, eurodéputée et porteparole S&D en la matière, a ajouté ceci :

« Dans une économie mondialisée, où les plantes et les fruits traversent quotidiennement la planète, il est très important de disposer d’un cadre juridique robuste qui protège l’agriculture et la flore européennes contre les organismes nuisibles et les maladies importées. Ce résultat est obtenu par la mise en place, dans le cadre de cette loi, d’un système d’importation contrôlé, assorti de l’utilisation obligatoire de passeports végétaux qui assurent une pleine traçabilité, et adossé à un système d’alerte rapide et de plans contre la contamination en cas d’apparition d’une épidémie. Je suis confiante que ce système apportera tant la flexibilité que les précautions requises par l’économie contemporaine. »