Rencontre de Pittella et Valenciano avec Fernandez (PSOE) : « Ensemble, nous combattons pour une plateforme européenne progressiste, porteuse d’une nouvelle Europe »

Gianni Pittella, président du Groupe S&D et Elena Valenciano, viceprésidente, ont entrepris une tournée européenne des dirigeants de la famille progressiste, des syndicats et des ONG. Dans ce cadre, ils ont rencontré à Madrid Javier Fernandez, président de la Comision Gestora (commission exécutive provisoire) du PSOE.

Dans la foulée de cette rencontre, le président du Groupe S&D Gianni Pittella a déclaré ceci :

« Nous avons besoin d’une plateforme européenne commune pour relancer le projet européen et transformer les forces progressistes européennes en alternative réelle et coordonnée aux partis de droite et aux forces populistes, anti-européennes et xénophobes. Nous avons besoin d’une plateforme européenne commune, fondée sur un nouvel agenda social et adossée à un fonds pour la jeunesse, des investissements communs pour la croissance, des règles fiscales communes pour lutter contre l’évasion fiscale, de nouveaux projets communs pour une économie verte ainsi qu’à une gouvernance institutionnelle plus démocratique pour l’UE. En d’autres termes, nous avons besoin d’une Europe dont les citoyens européens peuvent être fiers ; d’une Europe qui a un but et qui est plus proche des citoyens. »

« C’est cela le cœur de la nouvelle Europe que nous voulons construire conjointement avec les forces progressistes des États membres. Et c’est cela l’objectif de notre tournée européenne. Il s’agit de changer le statu quo, qui nous mène droit dans le mur. »

Elena Valenciano, viceprésidente du Groupe S&D, a ajouté ceci :

« Il ne suffit plus de parler aux citoyens du projet européen. En conséquence, nous nous sommes engagés à obtenir de la part des citoyens européens un soutien large et profond pour une Europe nouvelle et progressiste, capable enfin de tenir ses promesses et de résoudre les problèmes concrets des gens. »

« Dans cette optique, nous voulons une gouvernance fiscale européenne fondée sur une politique budgétaire commune. Car l’Europe ne peut pas survivre avec d’un côté une monnaie commune et de l’autre 18 politiques budgétaires nationales différentes. Par ailleurs, nous nous battons pour une politique migratoire et une politique des réfugiés communes et efficaces, où tous les États membres respectent les engagements partagés. »

« Enfin, nous voulons une nouvelle Europe progressiste, qui abandonne l’austérité aveugle en faveur d’une politique d’expansion, susceptible d’investir enfin dans la croissance et les emplois décents. »