Pour offrir à la jeunesse de Bosnie-Herzégovine ce meilleur avenir qu’elle mérite, les autorités du pays doivent tenir leurs engagements

Conduite par le président Gianni Pittella, une délégation du Groupe des Socialistes & Démocrates s'est rendue en Bosnie-et-Herzégovine (BiH) pour une visite de trois jours. La délégation se compose de Knut Fleckenstein, viceprésident du Groupe responsable de la politique étrangère et du partenariat oriental ; Tanja Fajon, viceprésidente et membre de la délégation aux relations avec la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo ; ainsi qu’Afzal Khan, rapporteur du Groupe pour la Bosnie-Herzégovine.

Ce 13 juin, la délégation a rencontré le président de la BiH, Bakir Izetbegović, pour aborder le processus d’intégration du pays à l’Union européenne. La discussion s’est focalisée, en particulier, sur l’État de droit, la coexistence ethnique, les droits des minorités et la menace terroriste mondiale.

Tanja Fajon, viceprésidente du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« J’espère qu’un mécanisme de coordination efficace sera adopté en urgence. À défaut, l’élan donné au processus européen de la BiH pourrait se dissiper. En effet, ce pays doit s’adresser d’une seule voix à l’UE. Or, l’absence de coordination implique l’absence de fonds européens. Par ailleurs, il est capital d’accélérer la mise en œuvre du programme de réforme et de l’ensemble des mesures économiques et sociales requises. Il faut arrêter la fuite massive des cerveaux de la jeunesse, à laquelle il faut offrir une perspective prometteuse. »

Afzal Khan, rapporteur du Groupe S&D pour la Bosnie-Herzégovine, a ajouté ce commentaire.

« Les religions doivent enfin cesser d’être des diviseurs pour se muer en puissants outils de construction de ponts culturels et politiques. Cela est particulièrement vrai en Bosnie, où les religions ont été utilisées à mauvais escient et exploitées politiquement. Or, le Groupe S&D est pleinement conscient du potentiel immense du dialogue interreligieux. Dans cette optique, nous soutenons pleinement tous les efforts qui visent au renforcement de la cohésion sociale et ethnique. Nous sommes fermement convaincus que l’avenir de la Bosnie est au sein de l’UE. Par conséquent, nous exhortons les autorités politiques bosniaques à poursuivre le processus de réforme afin de transformer leurs ambitions en réalité. »