Pour les S&D, l’UE a besoin d’une politique d’élargissement progressiste et visionnaire

Ce 3 mai, le Groupe S&D, le Groupe ADLE et le groupe des Verts/ALE organisaient conjointement une conférence consacrée aux Balkans occidentaux et intitulée « L’Albanie, le Monténégro et la Serbie sont-ils ou non les bons élèves de l’intégration européenne ? ».
Parmi les participants figuraient des eurodéputés, des représentants des ONG de chacun de ces pays, ainsi que Christian Danielsson, directeur général de la DG Voisinage et négociations d’élargissement (NEAR), qui représentait la Commission et était un des intervenants.
 
Knut Fleckenstein, eurodéputé et viceprésident S&D, et rapporteur du PE pour l’Albanie, a commenté la conférence comme suit :
 
« Le Groupe S&D a toujours été un fervent partisan d’une politique active d’élargissement de l’UE. En effet, durant ces dernières années et en dépit de ses difficultés, l’UE est toujours restée un pôle d’attraction. »
 
« Dans ce contexte, nous voulons maintenir l’efficacité du processus de réforme et ne pas mettre en danger la réussite de la consolidation démocratique et économique dans les Balkans occidentaux. À cet effet et conjointement avec les autres groupes politiques partisans de l’élargissement, nous appelons aujourd’hui la Commission européenne à préserver la nature active et ambitieuse de sa politique d’élargissement de l’UE. »
 
Note aux rédacteurs :
 
Les trois pays en question – Albanie, Monténégro et Serbie – sont les pays des Balkans occidentaux dont le processus d’adhésion est le plus avancé. Tandis que le Monténégro et la Serbie négocient actuellement leur affiliation à l’UE, l’Albanie attend le lancement des négociations d’adhésion. Dans ces trois pays, les réformes relatives à l’État de droit, couvertes par les chapitres 23 et 24, sont et doivent être au cœur de l’attention politique. Toutefois, le rythme des progrès a été inégal.
 
D’importants défis restent à relever : réforme du judiciaire, liberté des médias, impunité dans la lutte contre la corruption systémique et réforme de l’administration publique. Par ailleurs, aucun compromis ne doit être réalisé au détriment des droits fondamentaux. Pour toutes ces raisons, l’Union européenne doit plus s’engager dans le processus d'élargissement, afin de réaliser les promesses, sans discrimination, et pour piloter proactivement l’élan réformateur.

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