Ce 28 novembre, les Socialistes & Démocrates obtenaient la fixation à 40 % de l’objectif en matière d’efficacité énergétique, à l’horizon 2030. Le vote à ce sujet s’est déroulé en commission parlementaire Industrie, recherche et énergie. Une coalition progressiste a assuré la définition d’un objectif contraignant et ambitieux, malgré les tentatives d’affadissement conservatrices.

 

Kathleen Van Brempt, eurodéputée et viceprésidente S&D chargée de la durabilité, a déclaré ceci :

« Jusqu’à présent, les entreprises tentaient d’accroître leur compétitivité en réduisant le coût du travail, souvent sur le dos des travailleurs. Entretemps, elles gaspillaient trop d’énergie et dépensaient trop d’argent pour l’achat de carburants fossiles à l’extérieur de l’Union et au prix fort. Dans ces conditions, il est temps de lancer la révolution de la productivité énergétique. »

« En effet, l’efficacité énergétique permet d’économiser beaucoup d’argent sur les importations. Cela contribue à la lutte contre le changement climatique et bénéficie aux familles et aux ménages. Car toute décision politique doit tenir compte de la manière dont elle est susceptible d’affecter les personnes les plus vulnérables de notre société. C’est bien ce que fait cette directive, à laquelle nous avons intégré des dispositions concernant la précarité énergétique. Il s’agit d’obliger les États membres à accorder la priorité aux mesures en faveur des ménages à bas revenu et en état de précarité énergétique. C’est en effet sur ceux-ci que pèse la probabilité la plus grande de vivre dans des logements mal isolés et donc d’être obligés de dépenser plus en chauffage, refroidissement et électricité. »

 

Dan Nica, eurodéputé et porteparole S&D pour l’énergie, a ajouté ceci :

« Le principe d’efficacité énergétique sera mis en œuvre sur la chaîne énergétique complète, génération, transmission, distribution et utilisation finale. »

« Par ailleurs, les bâtiments publics ont un immense potentiel d’économies énergétiques. En effet, ils consomment près de 40 % de l'énergie utilisée dans l'UE. Dans cette optique, une grande responsabilité pèse sur le secteur public : montrer que l’investissement dans l’efficacité énergétique est rentable et permet d’économiser de l’argent à terme. En conséquence, je salue le rôle exemplaire que joueront désormais tous les pouvoirs publics. En effet, l’obligation de rénover annuellement 3 % du parc immobilier sera prolongée et s’appliquera non plus aux seuls bâtiments gouvernementaux mais à l’ensemble des édifices publics. »

« L’Union accomplit de la sorte un nouveau pas vers la décarbonation de son parc immobilier à l’horizon 2050. Mairies, écoles, installations sportives, hôpitaux et les innombrables autres espaces publics vont bénéficier d’un processus de modernisation qui réduira les émissions, créera des emplois et améliorera la santé. »

Eurodéputés impliqués
Chef de délégation
Coordinateur
Roumanie
Cheffe de délégation
Membre
Belgique
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