Pour les S&D, la collecte des déchets plastiques est une question de survie des océans

Les plastiques tuent la vie et l’environnement marins. Dans ce contexte, les Socialistes & Démocrates sont déterminés à changer la culture actuelle du jetable. En conséquence et dans le cadre du train de mesures Déchets et économie circulaire, le Groupe S&D demandait une législation spécifique, qui cible les effets de certains produits plastiques sur l’environnement.

Ce 24 octobre, les S&D soutenaient donc une directive qui cible les principales sources de macroplastiques trouvés dans les mers et sur les plages d’Europe, et qui représentent 70 % des déchets marins. Parmi ces produits figurent des objets en plastique à usage unique ainsi que du matériel de pêche perdu et abandonné.

 

Massimo Paolucci, eurodéputé et porteparole S&D en la matière, a déclaré ceci :

« Le plastique est devenu une plaie pour la planète, avec 8 millions de tonnes déversées dans les océans chaque année. Dans ces conditions, nous devons tous prendre nos responsabilités, et nous poussons l’Europe à assumer les siennes au plus tôt. »

« Nous avons donc adopté toute une batterie de mesures qui visent à réduire la production et l’utilisation des objets en plastique à usage unique et à accroître le recyclage. À cet égard, le développement de matériaux alternatifs innovants est également crucial. »

« Nous autres S&D avons tenté de renforcer la proposition initiale en y ajoutant des dates butoirs précises pour la réalisation des objectifs de réduction, et en faisant en sorte que les entreprises et industries contribuent aux coûts de la collecte des objets en plastique à usage unique. De plus, nous avons demandé des mesures de sensibilisation et une meilleure information des citoyens, afin qu’ils sachent comment mieux surmonter la culture actuelle du déchet. »

 

Miriam Dalli, eurodéputée et porteparole S&D pour l’environnement et la santé, a ajouté ce qui suit :

« Chaque minute, l’équivalent d’un camion de déchets plastiques est déversé dans les mers. Cependant, les citoyens sont de plus en plus conscients des effets nuisibles de ces produits sur l’environnement. Le moment est donc bien choisi pour que les politiques prennent des mesures. »

« Si aucun État membre n’est en mesure de faire une différence drastique seul, ensemble et en menant des politiques communes nous pouvons réduire réellement les objets en plastique à usage unique et augmenter le matériel recyclable. »

« Dans cette optique, le vote d’aujourd’hui n’est que le premier pas dans la bonne direction. Nous devons à présent nous orienter vers un accord juridique international, qui définisse des objectifs forts et précis de recyclage de tous les plastiques, et de terminaison, une fois pour toutes, du déversement de déchets plastiques dans les mers."