Ce 15 juin, le Parlement européen a adopté deux rapports sur l’économie collaborative et les plateformes en ligne comme AirBnB, Uber, Facebook ou Marketplace Amazon. Le Groupe S&D a fait en sorte que les deux rapports reflètent le potentiel des innovations, tout en soulignant la nécessité de protéger les normes du travail.


Nicola Danti, eurodéputé S&D italien, coordinateur du Groupe S&D pour le marché intérieur et auteur de la résolution du Parlement européen concernant l’économie collaborative, a déclaré ceci :

« Ce 15 juin, le Parlement européen faisait le premier pas vers l’élaboration d’une stratégie européenne équilibrée et globale en matière d’économie collaborative. »

« En effet, nous devons dépasser l’incertitude et la confusion qui sont actuellement le lot de l’ensemble des participants à l’économie collaborative. Il faut avancer vers un environnement harmonisé et dynamique à l’échelle de l’UE, capable d’éviter la fragmentation du marché unique. »

« Car le développement d’un modèle d’économie collaborative équitable, responsable, garant d’une protection élevée des consommateurs, de conditions de travail équitables et de respect fiscal, est susceptible de créer des opportunités importantes pour les consommateurs, les entrepreneurs et les travailleurs européens. »


José Blanco López, eurodéputé et porteparole du Groupe S&D pour les plateformes en ligne et le marché unique numérique, a ajouté ce qui suit :

« Les plateformes en ligne jouent un rôle clé en matière d’innovation et de croissance sur le marché unique numérique. En effet, elles ont créé de nouvelles opportunités économiques, révolutionné l’accès à l’information, élargi le choix des consommateurs, amélioré la participation des citoyens à la société et à la démocratie et connecté acheteurs et vendeurs de manière plus efficace. Toutefois, la vaste majorité de ces plateformes sont d’origine étatsunienne ou asiatique. Dans ce contexte, nous devons mettre en place le cadre approprié pour la création en Europe d’une prochaine génération de plateformes. »

« Toutefois, accélérer l’innovation n’est pas synonyme de saper notre modèle social ou les droits fondamentaux au travail. Dans cette optique, il faut réprimer les entreprises qui ne réalisent leurs bénéfices que par l’exploitation des travailleurs ou l’évitement de la législation sociale. »