Le président du Groupe S&D, Gianni Pittella, se trouvait en Slovénie, ce 13 mai, dans le cadre d’un événement organisé par les Socialistes & Démocrates slovènes sur l’avenir de l’UE. Il y a été rejoint par la viceprésidente du Groupe S&D Tanja Fajon, et par le porteparole du groupe aux Affaires étrangères, Knut Fleckenstein.


Gianni Pittella, président du Groupe S&D, s’est adressé aux participants en ces termes :

« La social-démocratie n’est pas morte. Ses principes et valeurs non plus. Confrontés aux inégalités croissantes de nos sociétés, à l’absence de solidarité entre peuples et pays, et à l'aggravation du chômage et du nationalisme, nous autres progressistes ne devons pas rapprocher nos valeurs de celles des néolibéraux, ni créer une nouvelle sorte de social-libéralisme. Au contraire, nous devons radicaliser nos valeurs et enfin commencer à piloter la mondialisation. Le temps des compromis édulcorés est passé. Nous devons défendre l’UE en la changeant. »

« Par ailleurs, régresser vers le nationalisme égocentrique n’est pas la solution. Le renouvellement et le renforcement de l’Union européenne sont la seule manière de piloter la mondialisation, pour que celle-ci bénéficie à tous nos citoyens. Ici, nous comptons sur l’aide de nos amis sociaux-démocrates slovènes pour gagner cette bataille ensemble. »


Tanja Fajon, eurodéputée et viceprésidente du Groupe S&D, a ajouté ceci :

« Je suis heureuse que les Socialistes & Démocrates slovènes lancent le débat sur l’avenir de l’Union européenne. Dans cette optique, le développement économique, adossé au renforcement de l’investissement et de la numérisation ainsi qu’à la hausse du financement de la recherche, est essentiel pour notre avenir. De même, nous autres, Socialistes & Démocrates, sommes convaincus que pour aller de l’avant, il faut lutter contre l’évasion fiscale et renforcer les droits sociaux et les droits dans le cadre du travail. Nous devons également réviser et actualiser nos politiques en matière d’immigration et de droit d’asile. Toutefois, ce dont nous avons le plus besoin, à l’heure actuelle, c’est du renouvellement de la solidarité européenne. Sans cela, nous ouvrons les portes aux populistes et aux extrémistes, ce qui serait désastreux pour l’Europe dans son ensemble ! »