En attendant la présentation de la nouvelle Commission, le président du Groupe S&D Gianni Pittella a averti M. Juncker qu’une condition préalable essentielle pour obtenir le soutien des S&D était sa prise en charge immédiate de la question du plafonnement des bonus bancaires. Comme l’indiquait le Financial Times du 9 septembre, Pittella a dénoncé les initiatives prises par une série de grandes banques pour éviter ces restrictions.
Gianni Pittella, chef de file du Groupe des Socialistes & Démocrates au Parlement européen, a déclaré ceci :
« Nous n’accepterons aucun recul sur le plafonnement des bonus. L'utilisation par des grandes banques d'un système d’indemnités pour contourner le plafonnement constitue une provocation. Ceux qui font partie de l’UE doivent appliquer les mêmes règles que les autres États membres. L'attitude en la matière du prochain commissaire aux services financiers devra être claire comme l'eau de roche, faute de quoi nous rejetterons sa candidature. »
« Nous attendons de M. Juncker qu’il s’attaque à cette question avant la présentation de la nouvelle Commission. Avec l’équilibre des sexes, le respect des valeurs européennes et l’instauration d’un règlement régissant les conflits d’intérêts des eurodéputés, la lutte contre le comportement irresponsable et prédateur du monde financier est et reste une conditio sine qua non - une condition préalable essentielle - pour que le Groupe S&D accorde son soutien à la nouvelle Commission. »
