Ce 1er octobre, la commission Agriculture adoptait à une majorité écrasante le projet de rapport sur les pratiques commerciales déloyales dans la chaîne agroalimentaire.

 

Dans la foulée, l’eurodéputé S&D et rapporteur du dossier, Paolo De Castro, déclarait ceci.

« Nous Parlement européen, nous armons le bras de David contre Goliath. L’équité, des aliments plus sains et les droits sociaux sont les armes que nous mettons entre les mains de nos producteurs et travailleurs du secteur alimentaire, des consommateurs et de nous tous, pour mettre fin une fois pour toutes aux pratiques commerciales déloyales mises en œuvre par les grands acteurs de la chaîne agroalimentaire contre les agriculteurs et les producteurs, indépendamment du poids économique de ceux-ci. Nous nous opposons à toutes les pratiques déloyales qui menacent d’une manière quelconque les exploitations et travailleurs agricoles, et mettent en danger la qualité des aliments et, par conséquent, notre santé. En accordant un soutien écrasant au rapport, la commission Agriculture a armé le bras de David. »

« Nous disons donc haut et fort, arrêtez les réductions unilatérales des quantités contractuelles de biens périssables, arrêtez les paiements tardifs des produits périssables et arrêtez d'imposer aux fournisseurs l'obligation de reprise des invendus. »

« Nous disons haut et fort qu’il faut arrêter ce chantage, qui ne peut qu’engendrer un dramatique nivellement par le bas sur le plan des droits sociaux, du chômage et de la santé humaine. Nous l’avons déjà dit et nous le répétons une nouvelle fois : qui, pensez-vous, paiera le prix final de toutes ces pratiques commerciales déloyales ? Nous ! Nous, tous les consommateurs qui risquent de trouver sur leur assiette des aliments de basse qualité et mauvais pour la santé. »

« Dans ces conditions, l’UE a besoin d’un cadre juridique pour harmoniser plus de 20 réglementations nationales différentes et interdire, dans toute l'Europe, des pratiques commerciales déloyales spécifiques. Nous sommes confiants que la Commission européenne et les Conseil de l’UE ne manqueront pas ce virage crucial. Nous pouvons tous faire en sorte que cela se réalise d’ici la fin de l’année. Alors faisons-le. »

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