Suite à l’adoption par le Groupe d’un exposé de position qui plaide pour une Union de l’Énergie, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont expliqué, ce10 février à Strasbourg, leur proposition au vice-président à l’Énergie Maroš Šefčovič.
Voici les priorités des S&D :
• Opérer la transition vers une économie durable et décarbonée, fondée sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et une infrastructure intelligente ;
• Assurer à l’industrie et aux citoyens européens un approvisionnement énergétique sûr et stable à des prix abordables, en se concentrant particulièrement sur la création d'emploi et la lutte contre la pauvreté énergétique des consommateurs vulnérables ;
• Assurer la sécurité de l’approvisionnement énergétique en mettant fin aux importations d’énergie qui coûtent à l’UE 420 milliards d’euros par an ;
• Réaliser principalement ces objectifs en investissant dans les bâtiments et le transport, en accroissant la part des énergies domestiques comme les renouvelables, en construisant de nouvelles infrastructures pour interconnecter les réseaux énergétiques d’Europe de la manière la plus efficace et la plus économique possible.
Kathleen Van Brempt, vice-présidente S&D chargée du développement durable, a déclaré ceci :
« Il est vital qu’en tant que socialistes, nous conduisions le combat en faveur d’une Union de l’Énergie progressiste et imprégnée de social. À cet effet, nous devons faire pression pour l’adoption des options qui n’admettent pas de retour en arrière : énergies renouvelables, efficacité énergétique et infrastructure intelligente. En fait, sur le long terme ces options sont même les plus efficaces, économiquement. »
« Nous ne pouvons permettre au statu quo et à la myopie des intérêts particuliers historiques de primer. Le temps est venu de faire preuve d’audace et d'avancer notre conception d’une Union de l’Énergie, conçue pour le long terme et profitable tant aux citoyens qu’aux industries. »
Dan Nica, eurodéputé et porte-parole S&D pour l’énergie, a ajouté ceci :
« Nous avons besoin d’une Union de l’Énergie orientée avenir, profitable tant aux citoyens qu’aux industries, qui combatte la pauvreté énergétique et assure un approvisionnement stable d’énergie abordable et compétitive. Nous devons agir maintenant, afin de réduire la dépendance débilitante de l’UE aux importations d’énergie provenant de fournisseurs extérieurs dominateurs. Cela permettra de réduire la facture annuelle d’importations de 420 milliards d’euros. »
La Commission européenne adoptera le 25 février son plan relatif à Union de l’Énergie.
