Après les grandes paroles et les superbes discours proférés, ce 23 septembre, à l’occasion du débat sur le climat à l’Assemblée générale de l'ONU, les Socialistes & Démocrates demandent des initiatives qui engagent, en vue du vrai sommet sur le climat, prévu à Paris en décembre 2015.
L’eurodéputée et vice-présidente S&D Kathleen Van Brempt a déclaré ceci :
« C’est bien d’entendre un si grand nombre de dirigeants mondiaux reconnaître l’urgence des initiatives pour limiter les émissions mondiales à effet de serre. En effet, nous ne pouvons pas faire faux bond aux générations futures en ratant l’échéance de 2015, date pour laquelle il faut élaborer un nouveau traité international, susceptible d’inverser l’échauffement climatique mondial et d’éviter une hausse des températures supérieure à 2 degrés Celse. »
« Les dirigeants mondiaux ont l’air d’avoir compris qu’un échec entraînerait la dégradation des ressources naturelles, de nouvelles guerres de l’eau et de la nourriture, ainsi que le déplacement et l’appauvrissement de millions de personnes. Il nous reste un an pour négocier les termes concrets de ce traité. »
Matthias Groote, eurodéputé et porte-parole S&D pour le climat, a ajouté ce qui suit :
« Malheureusement, aucune percée ne s’est produite à New York. Le financement des changements nécessaires est et reste l’obstacle principal. En effet, il faut toujours combler un fossé financier de 7,7 milliards de dollars. »
« Or, tant que les États seront libres de décider de l'éventualité et du montant de leur investissement dans la protection climatique, tant qu’il n’y aura pas d’accord international contraignant, il restera hautement improbable que les contributions volontaires soient suffisantes et que l’objectif des 2°C soit atteint. »
« Nous avons donc besoin d’objectifs ambitieux et CONTRAIGNANTS pour combattre le changement climatique. En l’occurrence, nous avons besoin de 3 objectifs contraignants : réduction du CO2 ; accroissement de l’efficacité énergétique ; extension des énergies renouvelables. L’Europe doit continuer à servir de modèle et elle doit influencer positivement les questions climatiques à l’échelle mondiale. »
