Les Socialistes & Démocrates au Parlement européen ont conduit avec succès les campagnes en faveur de l’introduction dans le règlement européen relatif à l’information alimentaire de la mention obligatoire du pays d'origine, d’abord sur les étiquettes des viandes, et ensuite sur celles du porc, du mouton, de la chèvre et des volailles frais. A présent, le Groupe S&D se bat pour l’extension de cette obligation à la viande présente dans les aliments transformés ainsi qu’au lait et aux produits laitiers.
La commission omnipartite Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire du PE a soutenu les demandes des S&D, qui seront soumises ce 12 mai au vote de la plénière.

Glenis Willmott, eurodéputée et porteparole S&D pour l’étiquetage des denrées alimentaires, a déclaré ceci :

« Les eurodéputés S&D se battent depuis longtemps pour cette obligation. »

« Nous savons qu’elle est importante aux yeux des consommateurs. En effet, 90 % d’entre eux affirment que le pays d’origine de la viande des produits transformés doit être indiqué et 84 % le demandent pour le lait. »

« L’enjeu est de disposer d’étiquetages précis, honnêtes et non trompeurs. Or, actuellement les producteurs sont libres de mentionner cette information ou non, et la variété des systèmes prête à confusion. »

« Nous voulons permettre aux consommateurs de fonder leurs achats sur la connaissance de l’origine des denrées alimentaires, que ce soit pour des raisons environnementales ou par souci du bien-être animal. »

Matthias Groote, eurodéputé et porteparole S&D pour la santé et la sécurité des aliments, a indiqué ce qui suit :
 
« Les États membres sont réticents à améliorer notre système d’étiquetage. Toutefois, nous devons restaurer la confiance des clients dans le secteur alimentaire et laitier. La connaissance de l’origine des aliments constitue un élément clé de ce processus. »

« Or, les systèmes d'étiquetage volontaires se sont avérés insuffisants et parfois même trompeurs. Par conséquent, il est important que la Commission avance des propositions législatives d’harmonisation des règles d’étiquetage pour les aliments transformés. »
 
« Dans cet esprit, nous attendons de la Commission européenne qu’elle entende la demande de ce parlement et des citoyens, et qu’elle propose l’extension de la mention d’origine obligatoire à toutes les viandes des aliments transformés. Il est temps que l’UE se conforme à la volonté de ses citoyens. »