« Les négociations entre Tsipras et Juncker reprennent, notre initiative porte ses fruits », déclare Pittella

Dans une conférence de presse organisée ce 30 juin à Bruxelles, le Groupe S&D appelle toutes les parties au maintien du dialogue et à la recherche d’une solution pour la Grèce.
 
Gianni Pittella, président du Groupe S&D, a déclaré ce qui suit :
 
« L’initiative que nous avons prise hier, en appelant à la reprise des négociations entre Athènes et les institutions européennes, a porté ses fruits. En effet, la Commission a répondu de manière responsable et constructive en offrant à la Grèce une proposition révisée. »
 
« Cette proposition de M. Juncker apporte des améliorations dans les domaines des pensions et de la dette, ainsi que sur l’éventuelle extension du programme de sauvetage actuel. Comme l’a confirmé le premier ministre Tsipras lors de notre dernier échange, le gouvernement grec étudie à présent la nouvelle proposition. »
 
« Nous devons laisser la porte ouverte à la Grèce. Comme le demandent l’ensemble des forces socialistes et progressistes grecques, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir le dialogue entre les créanciers et le gouvernement grec. Il s'agit de trouver, dans les prochaines heures, une solution qui permette à la Grèce de rester dans la zone euro. Nous devons sauver la Grèce de la banqueroute et préserver l’UE d’une crise profonde. Non seulement l’avenir de la Grèce est en jeu, mais celui de l’Europe toute entière. »
 
Maria João Rodrigues, viceprésidente du Groupe S&D, a ajouté ceci :
 
« Nous appelons le sommet de la zone euro à prolonger de 7 jours le programme financier et à donner une impulsion finale afin d’offrir à la Grèce un accord plus équitable. »
 
« Cette impulsion finale doit clairement signaler la nécessité de protéger la population grecque contre la pauvreté et d’étudier une solution plus crédible en matière de soutenabilité de la dette. »
 
« Enfin, nous appelons le sommet de la zone euro à renforcer résolument la résilience de l’union monétaire européenne, en commençant par son pilier financier. »
 
« Dans le même esprit, nous appelons le gouvernement grec à se rendre compte que ses partenaires européens ont fait des pas significatifs sur la voie du compromis. Un accord est dans le meilleur intérêt du pays, et il est à portée de la main. »
 
« La mise en place d’un compromis est nécessaire pour sauvegarder l’intégrité de la zone euro et la crédibilité de l’UE dans son ensemble. »

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