Ce 13 juillet, la commission Culture, éducation, jeunesse et sports du Parlement européen a adopté le rapport d’évaluation de la Stratégie jeunes de l'UE de la période 2013-2015. Cette adoption fait suite au lancement récent par le parti socialiste européen d’une campagne pour un Plan européen pour la jeunesse, avec l’aval total du Groupe S&D. En effet, les Socialistes & Démocrates européens doivent être la force motrice du combat pour l’amélioration de la vie de la jeunesse européenne.
Momchil Nekov, eurodéputé et porteparole du Groupe S&D en la matière au sein de la commission Culture et éducation, a déclaré ceci :
« Nous sommes confrontés à une hausse rapide du chômage. Dans ce contexte, la reconnaissance des compétences des jeunes est cruciale pour démultiplier leurs perspectives d’emploi. Toutefois, le marché du travail se focalise principalement sur l’instruction et les diplômes officiels, alors que de nombreux jeunes disposent des compétences requises, mais acquises par apprentissage non formel et informel. »
« Dans ces conditions, nous devons nous battre pour une meilleure reconnaissance des résultats de ces apprentissages. Non seulement parce qu’ils assurent aux jeunes les compétences et connaissances conformes aux besoins du marché de l’emploi, mais aussi parce qu’ils contribuent à leur développement personnel et à leur croissance. Pour faire d’eux des citoyens proactifs, responsables et ouverts d’esprit. »
Silvia Costa, eurodéputée S&D et présidente de la commission Culture et éducation du Parlement européen, a ajouté ce qui suit :
« Plus que les autres, les jeunes savent que l’Europe ne ressortit pas à la politique étrangère mais à la politique intérieure. Ils sont la génération Erasmus, dans leur esprit la citoyenneté européenne intègre la citoyenneté nationale. Ils ont toujours connu une Europe sans frontières, une Europe des droits et des libertés fondamentales. C’est avec eux que nous devons lancer une nouvelle phase de la construction de l’Europe. Dans cette optique, nous devons agir selon trois axes. D’abord, nous devons changer les priorités européennes, mettre au cœur de celles-ci l’enseignement, la culture, la dimension sociale et l’initiative européenne pour les jeunes. Ensuite, nous devons nous battre pour l’intégration de la coopération au développement aux politiques de migration, de sécurité et de défense, sur base de l’enseignement et du dialogue interculturel. Enfin, nous devons inventer ensemble de nouveaux modes de dialogue avec les jeunes, afin de renouveler nos forces politiques nationales et européennes. »
Petra Kammerevert, eurodéputée S&D et coordinatrice du Groupe au sein de la commission Culture et éducation, a ajouté ceci :
« Le Groupe S&D appelle les jeunes et les organisations de jeunesse à s’impliquer systématiquement dans l’élaboration des politiques. Il faut canaliser les investissements vers l’enseignement inclusif, afin d’assurer à tous les jeunes l’égalité des accès et des chances. Tous les jeunes, c’est-à-dire également ceux qui sont issus de milieux socio-économiques différents, ou ceux qui appartiennent à des groupes vulnérables ou désavantagés comme les réfugiés, les immigrés et les demandeurs d’asile. »
