Le Groupe S&D propose au Parlement européen d’élaborer un rapport sur la lutte contre le terrorisme et la radicalisation

Ce 15 mars, le Groupe S&D appelait le Parlement européen à préparer un rapport détaillé sur la lutte contre le terrorisme et la radicalisation au sein de l’UE, et sur le respect, dans ce cadre, des libertés, de l’État de droit et de la démocratie.

Le Groupe S&D souligne qu’il faut exploiter pleinement le potentiel de l’UE et de ses institutions pour renforcer la sécurité des citoyens et contrer le terrorisme à l’échelle mondiale. Le rapport devra étudier la déradicalisation à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe. Il devra également faire preuve de pragmatisme concernant les nouvelles mesures de sécurité. Les commissions Affaires étrangères et Libertés civiles, justice et affaires intérieures du PE rédigeront ce rapport conjointement.

Knut Fleckenstein, eurodéputé et porteparole du Groupe S&D pour les affaires étrangères, a déclaré ceci :

« On ne peut mettre en opposition la liberté et la sécurité. Les citoyens ont droit aux deux ! Il nous appartient, à nous parlementaires, d’y veiller. »

« Dans cet esprit, le rapport devra se pencher sur ce qui a déjà été décidé et mis en œuvre ; il devra rechercher les retards d’application et s’interroger sur les mesures additionnelles dont ont besoin l'UE et ses États membres. »

« Nous avons discuté assez longtemps autour de ces questions importantes. À présent, il est temps d’analyser leur fonctionnement dans la pratique. »

Tanja Fajon, eurodéputée et viceprésidente du Groupe S&D chargée de l’extrémisme, a ajouté ce qui suit :

« Le Groupe S&D a été un partenaire constructif, il a participé à l’adoption de mesures conçues pour améliorer la sécurité en Europe. À présent, nous il s’agit toutefois d’en vérifier la mise en œuvre appropriée et l'efficacité de leur fonctionnement. Dans ce contexte, il faut être pragmatiques. Toutes les nouvelles mesures devront respecter les libertés civiles, l’État de droit et la démocratie. »

« En conséquence, nous demandons à la Commission d’agir. En effet, cette problématique nécessité une analyse globale, non ambigüe et factuelle des mesures en vigueur au niveau national et européen. Ensuite, nous pourrons nous occuper de ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ce qui continue à manquer. »

« Toutefois, tout ceci ne concerne pas uniquement l’Europe. Par conséquent, la lutte antiterroriste doit se développer à l’échelle mondiale, de même que la protection des libertés et de la démocratie. »