La presse libre est en danger – la Hongrie risque de se détourner de la pleine démocratie, déclare Pittella aux journalistes du Népszabadság

Ce 23 novembre, le Groupe S&D a accueilli des journalistes du journal hongrois Népszabadság, qui a cessé de paraître. Souvent critique envers le gouvernement, le journal a été fermé le mois passé, suite à une série d’articles d’investigation concernant des fonctionnaires de haut niveau. Les journalistes ont rencontré le président du Groupe S&D Gianni Pittella et ont participé à une discussion du groupe concernant la liberté des médias dans l’UE.

Le président du Groupe S&D Gianni Pittella a déclaré ceci :

« La situation actuelle des médias en Hongrie est très préoccupante. Les journaux qui s’opposent au gouvernement cessent de paraître ou sont rachetés par les copains d’Orbán. Or, sans presse libre la démocratie ne peut pas fonctionner. »

« Aujourd’hui, nous sommes heureux d’accueillir ici des journalistes du Népszabadság, pour évoquer leur situation actuelle et des questions plus générales sur la liberté de la presse en Hongrie. Dans cette optique, nous exhortons les autorités hongroises de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la réouverture du Népszabadság, afin que celui-ci apporte aux citoyens hongrois sa couverture impartiale des événements, qui est une nécessité vitale. »

István Ujhelyi, eurodéputé S&D et chef de la délégation hongroise du Groupe S&D, a ajouté ceci :

« Le Népszabadság a joué un rôle essentiel en Hongrie, en exposant la corruption et demandant des comptes au gouvernement. Sa fermeture s’inscrit dans une tendance inquiétante du gouvernement Orbán, qui consiste à réduire au silence et empêcher toute couverture critique du régime. Nous voulons qu’il soit clair que nous ne le laisserons pas faire. Nous autres au Parlement européen ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir ces journalistes et pour soutenir la liberté de la presse, épine dorsale de toutes nos sociétés démocratiques. »