Ce 24 mai, la Commission européenne avançait une proposition concernant la finance durable.


Pervenche Berès, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour les affaires économiques et monétaires, a réagi comme suit :

« Les Socialistes & Démocrates sont absolument résolus à mettre l’Europe sur la voie du développement durable. À cet effet, nous voulons une finance plus responsable, dont les effets sociaux et environnementaux positifs sont au service de la société. »

« Dans cet esprit, nous saluons la proposition avancée par la Commission. En effet, ce texte concrétise l’ambition de la Commission de définir des obligations minimums pour les investisseurs en matière de durabilité, et de créer des critères communs qui permettront aux investisseurs et aux citoyens de savoir si leur argent participe à l’écologisation de l’économie – ou pas. »

« Si la plupart des investisseurs sont attachés aux valeurs environnementales, sociales et éthiques, ils doivent toutefois aussi être informés à l’aide de critères normalisés, compréhensibles et accessibles. Si nous voulons honorer les engagements souscrits dans le cadre de l’Accord de Paris, nous devons utiliser impérativement de l’argent privé et orienter les investissements vers des projets plus durables, tout en restant vigilants par rapport aux tentatives d’écoblanchiment. »

« Par ailleurs, le concept de durabilité va au-delà de l’environnement. Il s’applique aussi aux questions sociales et de gouvernance, comme le souligne le rapport d'initiative du PE sur la finance durable qui doit être adopté la semaine prochaine. Or, en retardant l’addition d’une composante sociale, la Commission envoie le mauvais message aux Européens. Car la transition vers une économie durable, à faible taux d'émission de carbone, est une priorité. Dans cette optique, les questions sociales ne sont pas un ajout après coup, mais constituent une composante vitale de cette société plus juste pour laquelle notre Groupe se bat. »

 

Paul Tang, eurodéputé et porteparole S&D pour la finance durable, a ajouté ce qui suit :

« Les Socialistes & Démocrates se sont systématiquement battus pour que les investisseurs assument plus de responsabilités en matière de gestion des risques durables de leurs avoirs. En conséquence, nous saluons le fait que la Commission se soit enfin emparée du sujet et soit disposée à placer la durabilité au cœur des obligations des investisseurs. »

« Dans ce contexte, la proposition de système de classification européen unifié arrive bien tardivement. De plus, la mise en place d’une taxinomie complète ne sera pas terminée avant 2026, même si une vaste panoplie de mesures et de normes sont déjà disponibles aujourd'hui pour les risques et facteurs environnementaux, sociaux et gouvernementaux. »

« À présent, il faut développer aussi vite que possible les trois types de risques. En effet, cette taxinomie permettra aux investisseurs et aux citoyens de repérer les domaines où l’investissement durable aura les conséquences les plus importantes ; de plus, cela leur donnera les moyens d'effectuer des choix positifs pour notre avenir commun. Car il est grand temps que le système financier devienne plus juste et plus durable. »

Eurodéputés impliqués
Membre
Pays-Bas
Contenu associé
En savoir plus