Après sa visite, ce 18 mai, à l’agence européenne Frontex à Varsovie, le président du Groupe des Socialistes & Démocrates au Parlement européen, Gianni Pittella, a souligné que le Groupe soutenait pleinement les efforts entrepris par l’agence dans le cadre de son nouveau mandat renforcé pour la recherche et la rescousse de migrants.

Au cours de la rencontre, le directeur de Frontex Fabrice Leggeri et les principaux dirigeants opérationnels de l’agence ont mis en avant la totale absence d’indications de la présence de terroristes parmi les migrants qui tentaient de joindre les côtes méridionales de l’Europe.

Le président du Groupe S&D Gianni Pittella a commenté comme suit sa visite à Frontex à Varsovie :

« Après ma discussion avec le directeur de Frontex à Varsovie, il faut souligner qu’il n’y a et n’y a eu, jusqu'à présent, aucune indication d'une présence de terroristes parmi les migrants. »

« Comme l’a signalé le directeur Leggeri, si le risque existe, le renforcement de la collaboration entre les services répressifs nationaux et l’ensemble des agences européennes chargées de l’identification dans le cadre du système des zones prioritaires (Hotspot), ce risque est géré et maîtrisé de manière appropriée. Il est en effet improbable que des terroristes prennent le risque de se noyer ou de se faire identifier. »

« Aujourd’hui, pour sauver la vie des migrants il est crucial que les États membres respectent leurs engagements initiaux, sans reculades. Ils doivent fournir les moyens financiers et techniques qui permettront à Frontex de collaborer avec les autorités nationales pour les opérations de recherche, de sauvetage et d’identification. Dans cette optique, l’échange de renseignements reste un outil fondamental, qui doit être mieux appliqué par les agences européennes et les services nationaux, afin d’éradiquer les réseaux de passeurs. »

« Enfin, le Groupe S&D rappelle son engagement qu’aucun migrant ne mérite d'être traité d'office en terroriste potentiel. Si la sécurité des citoyens de l’UE doit être assurée, elle ne peut, pour des raisons politiques, servir de prétexte contre les migrants, les droits des demandeurs d’asile et les valeurs européennes. »