Suite à la confirmation de la prise d’otage, ce 18 mars, au musée Bardo de la capitale tunisienne, qui a fait 21 morts dont 17 touristes et un officier de police, le président des Socialistes & Démocrates au Parlement européen, Gianni Pittella, a souligné la nécessité d’une réaction unie contre cette menace :
« Nous exhortons le Conseil européen et la communauté internationale à prendre immédiatement position contre cette dernière en date des attaques terroristes de Daesh. Aucune hésitation n’est permise. La Syrie, l’Irak, à présent la Tunisie : toute la région est soumise à une menace permanente. Dans ces conditions, l’Europe et la communauté internationale doivent intervenir, avant que la stratégie brutale et aveugle de Daesh déstabilise la Tunisie et détruise ses principaux sites du patrimoine culturel et humain. »
« La Tunisie est probablement l’exemple le plus avancé de la démocratisation de la région. Plus tôt l’Europe dans son ensemble se rendra compte que nous ne sommes pas juste confrontés à un problème marginal et régional, plus efficace sera notre réaction commune à la mort, la violence et la destruction. »
Pier Antonio Panzeri, eurodéputé et membre S&D de la commission Affaires étrangères du Parlement européen ainsi que de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb, a ajouté ceci :
« L’objectif des terroristes est clair : ils attaquent la Tunisie parce que les aspirations démocratiques de ce pays constituent le principal obstacle à la déstabilisation de toute la région. À présent, l’Europe doit monter au front, non seulement pour soutenir les institutions tunisiennes, mais aussi pour rappeler la communauté internationale à ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme. »
