Après 10 mois de négociations, le Parlement, le Conseil et la Commission européens ont réalisé un accord, tard dans la soirée du 15 mars, au sujet du plan pluriannuel relatif aux stocks de cabillaud, de hareng et de sprat en mer Baltique.
Ulrike Rodust, eurodéputée et coordinatrice du Groupe S&D en commission Pêche et rapporteuse fictive pour le plan baltique pluriannuel, salue l'accord intervenu au sujet du premier plan de gestion pluriannuelle élaboré dans le cadre de la nouvelle politique commune de la pêche (PCP), qui servira de modèle aux plans suivants.
Ulrike Rodust, eurodéputée et coordinatrice S&D pour la pêche, a déclaré ceci :
« Malgré les compromis nécessaires, cet accord constitue un pas important vers la mise en œuvre concrète de la réforme de la PCP. Or, cette réforme ne doit pas être affaiblie. »
« En effet, jusqu’à présent les ministres de la pêche avaient régulièrement défini des quotas excessifs, qui avaient des effets préjudiciables sur les stocks halieutiques. Les pêcheurs en souffraient également, en raison d'une baisse des rendements et des revenus. Cela ne doit pas se reproduire. À présent, le Conseil est tenu à respecter des limites de sécurité dans la définition des prises annuelles totales permises. Par ailleurs, le Parlement européen a obtenu l’inclusion d’une mesure de sauvegarde plus stricte, applicable si les stocks risquent de tomber sous un niveau critique en raison d’autres facteurs préjudiciables comme les virus ou les modifications de la salinité. »
« Ce nouveau plan de gestion nous rapproche de manière significative de notre objectif, qui consiste à restaurer rapidement les stocks halieutiques, du moins en mer Baltique. Cet objectif avait été convenu dans le cadre de la réforme de la PCP et ce plan le met en application. La présence de stocks halieutiques en bonne santé est nécessaire, non seulement du point de vue de la durabilité de la politique de la pêche, mais aussi pour ses effets positifs sur les bénéfices des pêcheurs. L’instauration de ce plan pluriannuel facilite également l’évaluation des possibilités de pêche par l’industrie de la pêche. Il permet une meilleure planification ainsi qu’une réduction des coûts d’ajustement. »
