Dans un contexte où des horreurs sans nom continuent à être perpétrées dans la Ghouta orientale et d’autres régions de Syrie, le Groupe S&D a poussé le Parlement européen à tenir un nouveau débat sur ce pays. Dans une résolution qui sera adoptée ce jeudi 15 mars, les S&D exigent l’arrêt des bombardements de civils par le régime d’Assad et ses alliés.  Il faut appliquer un cessez-le-feu immédiat dans tout le pays, atteint depuis sept ans déjà par la guerre civile. Par ailleurs, les S&D demandent aux États membres de l’UE et à la communauté internationale d’intensifier leurs contributions aux pays qui accueillent des réfugiés.

 

Victor Boştinaru, eurodéputé et viceprésident du Groupe S&D chargé des affaires étrangères, a déclaré ceci au nom du Groupe :

« Tous nos efforts d’instauration d’un cessez-le-feu dans la Ghouta orientale échouent, l’un après l’autre ! En effet, sous le regard complaisant de ses alliés, la Russie et l’Iran, le régime d’Assad continue à bombarder, dans une totale impunité, des villages, des civils, des hôpitaux et des ambulances – ainsi qu’à utiliser des armes chimiques. C’est insupportable de rester un spectateur passif d’une telle souffrance humaine ! »

« Nous ne pouvons pas regarder, en spectateurs passifs, le Boucher de Damas exterminer sa population et se débarrasser de toute opposition, tandis que la Russie continue à saper la crédibilité des Nations Unies et à se moquer de la communauté internationale ! »

« De plus, avec l’avance des troupes du régime syrien vers Idlib, il est important d’éviter une nouvelle attaque violente et une nouvelle catastrophe humanitaire. »

« Or, il n’y a pas de processus de paix sans cessez-le-feu : il n’y a pas de solution inclusive pour l'avenir de la Syrie si l'opposition est éradiquée par Assad et par la Turquie à Afrin ! Le processus engagé sous l’égide de l’ONU est la seule voie vers l’avant, pour la Syrie. Entretemps, nous devons faire en sorte que le cessez-le-feu soit appliqué. Il faut aussi garantir la préservation de toutes les preuves et tous les témoignages de crimes contre l’humanité en Syrie, pour que la justice universelle internationale l’emporte. »

« Enfin, nous devons reconnaître l’extraordinaire solidarité dont font preuve les pays voisins envers les réfugiés. Dans cette optique, je souhaite saluer la prochaine conférence Bruxelles II, et demander aux États membres de l’UE et à la communauté internationale d’intensifier leur soutien financier et de canaliser celui-ci vers les pays qui accueillent les réfugiés. »

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