Ce 14 novembre, les Socialistes & Démocrates au Parlement européen saluaient le plan présenté par la Commission européenne en vue de la création d’un « espace européen de l’éducation » à l’horizon 2025. Ce plan était présenté en guise de contribution à la réunion des dirigeants de l’UE, prévue ce 17 novembre à Göteborg. Le pilier social y est à l’ordre du jour, et le Groupe S&D espèrent que les dirigeants nationaux relèveront le défi.

Par ailleurs, le Groupe S&D salue particulièrement les propositions qui visent respectivement à doubler le nombre d’étudiants Erasmus+ et à élargir le profil des personnes désavantagées. Le Groupe espère toutefois que ce but ambitieux sera adossé à un budget approprié. De même, il espère que les États membres suivront la recommandation de la Commission et accroîtront leur investissement dans l’éducation.

 

Petra Kammerevert, eurodéputée S&D et présidente de la commission parlementaire Culture et éducation, a déclaré ceci :

« Sous plusieurs aspects, ce document est la déclaration d’intention stratégique la meilleure et la plus ambitieuse élaborée à l’échelle de l’UE dans ces deux domaines politiques. Nous sommes particulièrement heureux que la Commission réponde enfin à la demande S&D en faveur de la garantie d’une éducation préscolaire universelle, dans toute l’UE et dès l’âge de trois ans. »

« Par ailleurs, nous percevons que les propositions spécifiques s’adossent à une nouvelle approche, conforme à notre conception du monde. La nouveauté réside dans le fait que la Commission admette qu’il faut être plus proactif dans la création d’une identité européenne, et que seules l’éducation et la culture peuvent y contribuer. Le cas échéant, nous soutiendrons absolument la Commission. Globalement, il s’agit de donner à chaque individu les outils qui lui permettront d’élaborer un avenir sûr et de participer activement à une société européenne. »

 

Silvia Costa, eurodéputée et porteparole S&D pour la culture et l’éducation, a ajouté ce qui suit :

« J’ai répété à maintes reprises que le sommet social de Göteborg doit se référer explicitement à la dimension éducationnelle et culturelle de l’Europe. C’est une condition préalable à une croissance durable, inclusive et intelligente. Dans cet esprit, j’espère que le plan publié aujourd’hui recevra la place qu’il mérite au sommet des dirigeants. »

« En effet, il est important qu’une série d’objectifs stratégiques aient enfin été définis pour construire un espace européen de l’éducation. Il ne fait aucun doute qu’un tel espace participera à l’amélioration de l’employabilité, des compétences et de l’inclusion sociale ; et qu’il renforcera les compétences de citoyenneté et la résilience aux changements majeurs induits par la mondialisation. »

« Dans cette optique, nous apprécions à sa juste valeur l’inclusion de notre proposition d’instauration d’une carte d’étudiant européenne ; ainsi que de notre demande d'abaissement des barrières à la mobilité, autant par l'intensification de la coopération entre universités de l'UE que par l'augmentation du nombre de diplômes communs proposés par les universités de l’Union ou par la reconnaissance mutuelle des diplômes et niveaux. »

« Nous saluons également l’offre de poursuite du soutien aux investissements consentis par les États membres dans l’éducation, qui vise également à faciliter la mobilité sociale. »

Eurodéputés impliqués
Coordinatrice
Allemagne