Les S&D appellent les partis d’opposition macédoniens de respecter la volonté de la majorité des votants

Le Groupe S&D félicite les citoyens macédoniens d’avoir voté en faveur du changement de nom de leur pays, lors du référendum consultatif de ce 30 septembre. Si le Groupe regrette une participation inférieure à 50 %, pour de multiples raisons, il appelle l'opposition à respecter la volonté exprimée par la majorité des votants.

 

Udo Bullmann, chef de file du Groupe S&D, a déclaré ceci :

« Nous attendions avec grande impatience le résultat du vote d’aujourd’hui. Nous sommes heureux de constater qu’une majorité de votants a soutenu l’accord réalisé en juin par les premiers ministres Zaev et Tsipras au sujet du changement de nom. Il s’agit d’un accord historique, qui règle trois décennies de conflit entre deux voisins et qui déverrouille, pour Skopje, la porte d’entrée de l’Union européenne et de l’OTAN. »

« Malheureusement, la participation au référendum était inférieure à 50 %. En effet, une campagne de désinformation manipulatrice sans précédent a découragé de nombreuses personnes à se rendre aux urnes. Une partie de l’opposition appartenant à la famille PPE, ainsi que le président du pays, ont boycotté le référendum. De la sorte, ils démontrent une fois de plus leur nature opportuniste et nationaliste à courte vue. Scandaleusement, le président Ivanov a lui aussi appelé ses compatriotes à ne pas prendre part à une décision sur l'avenir de leur pays. »

« Par ailleurs, les informations concernant une interférence russe dans le processus électoral nous inquiètent particulièrement. En effet, au cours des semaines précédant le référendum, des centaines de nouveaux sites internet d’origine étrangère au pays exhortaient les électeurs à boycotter celui-ci. Il va falloir vérifier toutes ces informations. »

 

Knut Fleckenstein, eurodéputé et porteparole S&D pour les affaires étrangères, a ajouté ce qui suit :

« La majorité des électeurs macédoniens qui se sont rendus aux urnes ont indiqué qu’ils voulaient un avenir européen pour leur pays. Je les félicite d’avoir fait preuve de maturité et du sens des responsabilités envers leur pays. En effet, le compromis sur le nom n’était pas facile à accepter. Cependant, ils étaient prêts à mettre fin au conflit de longue date et dommageable avec leur voisin, la Grèce. Il faut respecter leur choix. »

« Au demeurant, le référendum était consultatif et le dernier mot appartient à présent au parlement. Étant donné que la majorité a voté pour, j’appelle l’ensemble des partis politiques, en particulier ceux de l’opposition, à trouver le moyen de poursuivre sur la voie définie par l’accord de juin avec la Grèce sur la question du nom. »

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