Ce 5 juillet, le Parlement européen adoptait l’accord entre l’UE et Cuba.
Dans la foulée, Elena Valenciano, eurodéputée et viceprésidente du Groupe S&D, autrice du rapport UE-Cuba, a déclaré ceci :
« Dorénavant, Cuba n’est plus l’exception dans les relations de l’UE avec les nations d’Amérique latine. En effet, l’Europe restreignait depuis 1996 ses relations avec Cuba, en raison de la soi-disant ‘position commune’. Or, l’isolement de Cuba n’était pas une bonne décision. »
« Avec l’accord signé aujourd’hui, les deux parties sont gagnantes. Nous autres Socialistes & Démocrates avons toujours été partisans d’une ouverture des relations européennes avec Cuba. D’autant plus que la quasi-totalité des États membres de l’UE avaient signé des accords bilatéraux, en dépit de la soi-disant position commune. En fait, ces dernières années l’UE était le principal client et fournisseur de l’île. »
« Par ailleurs, Cuba est appelée à jouer un rôle clé dans les relations internationales de la région, comme en témoigne son rôle vital en tant que hôte des négociations de paix pour la Colombie. »
« Dans ce contexte, nous souhaitons envoyer un message à l’administration US. Alors que les États-Unis tendent à revenir sur leurs gestes d’ouverture, l’Europe dispose d’une grande occasion de montrer à ceux-ci qu’il est possible de concilier le niveau maximal d’exigence avec le niveau maximal de conformité. En effet, il appartient à la population cubaine de décider de son avenir, fondé sur la souveraineté, l'indépendance et la liberté – valeurs que nous partageons. »
« Il y a beaucoup de choses que nous aimerions voir changer à Cuba – comme dans de nombreux autres pays avec qui nous maintenons des relations. Toutefois, il appartient aux Cubains, et à eux seuls, de réaliser ces progrès – exactement comme nous l’avons fait dans nos pays. »
