En finir avec les sacs en plastique dans nos forêts et nos mers

Ce 28 avril, le Parlement européen a voté une nouvelle législation qui vise à juguler la consommation de sacs en plastique léger au sein de l’Union européenne.

La nouvelle loi obligera les États membres soit à faire en sorte que la consommation annuelle ne soit pas supérieure, en moyenne, à 90 sacs en plastique léger par personne à la fin de 2019, et à 40 sacs par personne en 2025 ; ou bien à veiller à ce qu’ils ne soient plus distribués gratuitement dans les commerces et points de ventes pour la fin 2017.

L’eurodéputée et vice-présidente S&D Kathleen Van Brempt a déclaré ceci :

« Le PE a considérablement amélioré la proposition initiale de la Commission européenne. Si les États membres disposent d’une souplesse suffisante, ils doivent agir d’urgence. »

« En effet, il faut savoir que l’UE met aux déchets plus de 8 milliards de sacs en plastique par an. La mer est la principale victime de cette pollution. Or, la société doit accomplir un changement de mentalité, pour que les consommateurs fassent leurs courses avec des sacs réutilisables qui leur appartiennent. »

Matthias Groote, eurodéputé et porte-parole S&D pour le climat et l’environnement, a ajouté ce qui suit :

« Les sacs non réutilisables sont hautement nuisibles à la santé humaine et à l’environnement. Cela explique que, d’après l’Eurobaromètre, 92 % des citoyens de l’UE soient favorables aux mesures de réduction de la consommation de ces sacs. »

« En effet, ils finissent leur vie dans nos lacs, nos rivières et nos océans, où ils causent une vaste pollution, alors qu’ils mettent des centaines d’années à se décomposer. Aujourd’hui, le nombre de particules de plastique dans les océans est supérieur à la quantité de plancton. Les conséquences pour la vie marine sont dévastatrices. De plus, les polluants pénètrent la chaîne alimentaire et menacent la santé humaine. En conséquence, toute personne souhaitant utiliser ce type de sacs en plastique doit en payer et le prix et supporter les conséquences. Une des mesures proposées consiste à taxer l’usage de sacs en plastique jetables. »

Simona Bonafè, eurodéputée S&D et auteure parlementaire du paquet relatif aux déchets, a précisé ce qui suit :

« Pour la première fois depuis l’entrée en vigueur des directives relatives aux emballages et déchets d’emballages, nous avons établi une mesure quantitative précise de la prévention. Il s’agit d’une première étape, dans la hiérarchie des déchets, qui permet d’éviter l’utilisation nocive et inutile de sacs en plastique. Jusqu’à présent, nous ne disposions que d’objectifs en matière de recyclage. Par conséquent, la définition d'un objectif de prévention constitue un grand progrès. »

« La présence future de mesures contraignantes à l’échelle de l’UE constitue un très bon signe. »

Eurodéputés impliqués
Viceprésidente
Belgique