Ce 12 avril, la Commission européenne présentait sa proposition de directive concernant les pratiques commerciales déloyales dans les relations d’affaires au sein de la chaîne agroalimentaire. Paolo De Castro, rapporteur S&D en la matière et Éric Andrieu, coordinateur S&D, ont commenté cette proposition.

 

Paolo De Castro, eurodéputé et rapporteur S&D, a déclaré ceci :

« Après plus de 10 années de labyrinthe juridique constitué par 20 législations nationales différentes, le commissaire Phil Hogan nous présente enfin, aujourd’hui, une proposition exhaustive et globale. Celle-ci vise à la mise en place d’une législation européenne commune contre les pratiques déloyales dans les relations d’affaires au sein de la chaîne agroalimentaire. »

« Ce projet de directive est une première étape cruciale vers la prévention de comportements devenus inacceptables. En effet, ceux-ci génèrent encore aujourd’hui des inefficacités et du gaspillage alimentaire, au détriment de nos producteurs et consommateurs. »

« Dans ce contexte, le Groupe S&D se battra pour que l’UE s’appuie sur les résultats du règlement Omnibus. Il s’agit d’améliorer la transparence dans toute la chaîne alimentaire, et de renforcer la compétitivité des acteurs plus faibles. »

« De plus, nous devons nous débarrasser des pratiques déloyales, comme les paiements en retard ou les annulations, en dernière minute, de commandes de produits périssables. Les jours sombres de la multiplication ‘magique’ du prix entre l’éleveur et le consommateur seront bientôt derrière nous. »

 

Éric Andrieu, eurodéputé et coordinateur S&D, a ajouté ce qui suit :

« Jusqu’à présent, aucune règle ne régissait les relations entre les divers intervenants de la chaîne agroalimentaire. En conséquence, les plus faibles étaient vulnérables, et les agriculteurs étaient confrontés aux problèmes de la concentration du marché et de la pression exercée principalement par les grands distributeurs sur les prix. Or, il est clair que les pratiques commerciales déloyales ont des conséquences extrêmement néfastes pour la chaîne agroalimentaire dans son ensemble, à commencer par les petits producteurs. »

« Cette directive doit nous permettre d’éliminer ces pratiques inacceptables et de mieux protéger nos agriculteurs. »

« Toutefois, il faut aller plus loin et répondre aux problèmes posés par la concentration de la distribution à l’échelle européenne. Nous devons protéger les consommateurs et les agriculteurs contre les oligopoles, et nous devons répondre à la question de l’intégrité du système alimentaire global. »


 

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