Ce 23 novembre, le Parlement européen a averti le Comité de Bâle que les prescriptions générales pour les banques – dites Bâle IV – ne doivent pas saper la compétitivité des banques européennes.
 
Pervenche Berès, eurodéputée et porteparole du Groupe S&D pour les affaires économiques et monétaires, a déclaré ceci :

« Pour les Socialistes & Démocrates, il est essentiel que les banques soient un composant efficace de l’économie et non un élément de risque. En conséquence, elles doivent être bien capitalisées pour pouvoir soutenir l’économie réelle, réduire les risques systémiques et éviter la répétition des renflouements géants auxquels nous avons assisté lors de la crise. »

« Le travail en cours au sein du Comité de Bâle doit viser à établir l’équité des règles du jeu à l’échelle mondiale, en mitigeant plutôt qu’en exacerbant les différences entre modèles bancaires européens et étatsuniens. Dans cette optique, nous voulons utiliser les nouvelles règles prudentielles, proposées aujourd’hui par la Commission européenne, ainsi que le travail en cours du Comité de Bâle, pour restaurer la capacité de prêt à l’économie réelle, renforcer le système bancaire en assurant sa profitabilité à long terme, et répondre aux exigences internationales de manière à garantir l’équité de la concurrence à l’échelle mondiale. »