Le Groupe S&D au Parlement européen a salué la résolution votée ce 18 septembre au sujet de la Libye, et il a exprimé sa solidarité avec la souffrance de la population civile libyenne. Le Groupe a souligné que la déstabilisation de la Libye et de ses institutions constituait une grave menace pour la région et pour la population libyenne.

Victor Boştinaru, eurodéputé et vice-président S&D chargé des affaires étrangères, a déclaré ceci :

« Nous condamnons la violence, particulièrement celle qui est dirigée contre les civils. Dans cet esprit, nous appelons toutes les parties impliquées à cesser immédiatement toute activité violente et à accepter un cessez-le-feu. C’est la seule manière d’aller vers un dialogue démocratique. »

« Nous exhortons l’ensemble des parties au conflit à respecter les principes d’humanité, de neutralité et d’impartialité. Elles doivent toutes garantir le libre passage de l’aide humanitaire, la protection des civils qui reçoivent cette aide et des travailleurs humanitaires qui l’effectuent. »

« Toutes les parties doivent s’engager dans un dialogue national inclusif, afin de construire un État respectueux des droits de l'homme, de la démocratie et de l’État de droit. »

« Nous demandons la traduction en justice de tous les responsables de violations des droits de l'homme et du droit humanitaire international. »

L’eurodéputée S&D Ana Gomes a ajouté ce qui suit :
 
« L’Europe ne peut pas laisser, les bras croisés, la Libye sombrer dans le chaos et se transformer en sanctuaire du terrorisme à ses portes. L’UE doit soutenir activement les efforts de Bernardino Léon, représentant spécial de l’ONU en Libye, pour réaliser un cessez-le-feu entre parties combattantes et lancer un processus de dialogue inclusif sur la gouvernance et la réconciliation nationale. »

« En effet, la sécurité est essentielle pour la gouvernance. Dans cette optique, l’UE doit prendre la tête d’un effort international concerté, qui implique les voisins de la Libye et vise à désarmer les groupes armés, à former les forces de sécurité nationales et à placer celles-ci sous un commandement central unifié. »