Après avoir été la force motrice de la bataille menée par l’Union européenne pour mettre fin aux frais d’itinérance, le Groupe S&D lutte à présent pour une réduction drastique des appels intra UE.

Dans ce contexte, les négociateurs du Parlement européen parvenaient à un accord, ce 5 juin au soir, avec le Conseil de l’UE au sujet d’un nouveau cadre légal pour les communications électroniques. Une des propositions vise à réduire le prix des appels téléphoniques entre États membres de l’UE.

 

Miapetra Kumpula-Natri, eurodéputée et négociatrice S&D de la commission Industrie du PE, a déclaré ceci :

« La fin des frais d’itinérance a été une des réalisations majeures de l’UE et de notre groupe politique. Aujourd’hui, les citoyens savent qu’ils peuvent voyager en Europe et appeler leur domicile ou utiliser l’internet sans frais additionnels. À présent, nous voulons faire en sorte qu’une personne qui souhaite par exemple appeler de Belgique un ami au Luxembourg, ou même en Finlande, ne paie pas un prix excessif. »

 

Marlene Mizzi, eurodéputée et négociatrice S&D pour la commission parlementaires Marché intérieur, a ajouté ce qui suit :

« Des jours comme aujourd’hui, je me rends compte des effets réels de notre travail d’eurodéputés sur l'amélioration des vies de tous les Européens. La fin des frais d’itinérance était une grande victoire pour les citoyens – à présent, le moment du prochain grand bond en avant est venu : la création d'un marché des télécoms unique pour l'ensemble des consommateurs européens. »

« En effet et après des mois de dures négociations, nous avons enfin abouti à un accord sur la réduction des prix des appels internationaux dans de nombreux États membres, dont les citoyens ne paieront pas plus que le prix plafonné par l’Union. Les nouvelles règles assureront au marché et aux opérateurs la souplesse nécessaire, tout en offrant des avantages tant aux consommateurs qu’aux entreprises du secteur de la communication. »

« En effet, l’accord final ne réduit pas seulement l’écart entre appels domestiques et internationaux, il améliore aussi substantiellement les droits des consommateurs et les droits des personnes handicapées. Il considère un internet de base et abordable comme un droit universel, qui doit être garanti pour l’ensemble des citoyens de l’UE. »

 

Miapetra Kumpula-Natri a encore précisé les points suivants :

« Ce règlement ouvre à l’Europe la voie vers la société des gigabits et de la 5G. Dans cette perspective, l'UE a besoin d'augmenter considérablement le nombre de ses connexions à fibres optiques afin de réussir sur le plan de l’innovation. Par ailleurs, l’investissement dans ces domaines dopera l’emploi et contribuera à la transformation de l’économie européenne. »

« Or, le train de mesures convenu encourage l’investissement. Cependant les S&D se sont résolument opposés à ce que celui-ci se réalise au prix de la limitation des choix des consommateurs et d’une hausse des prix. C’eut été le cas si les grandes entreprises de télécoms, qui disposent d’un pouvoir commercial significatif, avaient obtenu gain de cause : une pause réglementaire pour les investissements innovants. Le Parlement européen a réussi à éviter cet écueil. Par ailleurs, du point de vue de la concurrence ces règlements constituent de nouveaux instruments, qui permettent aux régulateurs de s’attaquer aux marchés oligopolistiques. »

Eurodéputés impliqués
Cheffe de délégation
Membre
Finlande